J’imagine que vous connaissez tous
ces moments où vous savez que les choses vont arriver et que vous avez un temps
fou pour les appréhender.
Bon, je sais, je ne suis pas
hyper clair, mais en fait je parle de la fin de ma mission. C’est dans une
dizaine de jours. Sauf que je sais que ma mission va se terminer depuis environ
3 mois.
Ça ne fait pas 3 mois que je
passe mon temps à dire au revoir mais ça a commencé la semaine dernière. J’ai
fait mon pot de départ, et depuis, j’ai l’impression que les choses sont en
suspens et que je suis chargée d’une grande émotivité. Moi qui suis super nostalgique
en plus, j’anticipe un peu trop cette fin, enfin un peu trop à mon goût.
C'est vrai, reconnaissez le, c’est
bizarre de passer 8h par jour avec ses collègues et de savoir qu’on ne va plus
les voir. Enfin si, je vais rester en contact avec ceux qui sont plus que des collègues
mais on ne va pas se voir autant, si on arrive à se faire un apéro tous les 2
mois, on aura de la chance. Ils vont me manquer. J'ai le cœur lourd de devoir les quitter.
Du coup, j’essaye d’enregistrer le quotidien dans ma mémoire, de garder un peu de chacun avec moi.
Du coup, j’essaye d’enregistrer le quotidien dans ma mémoire, de garder un peu de chacun avec moi.
Enfin bref, hormis le fait que je
déteste dire au revoir (en même temps, qui aime ça ?) j’ai aussi du mal
avec cette phase d’entre deux. Comme si le temps était en suspens.
J'ai l'impression que je suis toujours là, mais un peu
moins chaque jour. Comme si le cadre autour de moi
disparaissait progressivement, comme en filigrane. A moins que ce soit moi qui
disparaisse…puisque finalement ici, tout va continuer identiquement quand je ne serais plus là. C'est peut-être ça, au fond, qui est difficile à concevoir, voire même à admettre.
C'est curieux ces moments, quand tout est plus
ou moins « pour la dernière fois ». Autant j’adore les premières fois, autant les dernières fois me rendent bizarre. Un peu triste, un peu nostalgique, un peu émue...
Et comme je ne sais pas encore ce
que je vais faire par la suite, je ne suis même pas dans la projection. Je suis
en flottement. En apesanteur… comme coincée dans l’ascenseur entre deux
étages.
Et j’avoue que j’ai connu des sensations plus agréables. Ce n’est pas non plus un supplice, mais c’est inconfortable.
Et j’avoue que j’ai connu des sensations plus agréables. Ce n’est pas non plus un supplice, mais c’est inconfortable.
J’aurais presque préféré que ça
se passe plus brutalement, comme un pansement qu’on arrache d’un seul coup. Allez hop,
on passe à la suite… Patienter, ressasser, ce n’est
pas mon truc, même si ça me permet de profiter de mes collègues un peu plus
longtemps.
Ce moment en apesanteur, au final, c'est peut-être pour me permettre de faire le bilan, d'assimiler cette expérience professionnellement et personnellement, avant de passer à la suite. Je suis comme dans un tunnel, avec une hâte certaine de découvrir ce qu'il y aura de l'autre côté ! Quelle chance finalement de tout recommencer à zéro, non ?
Ce moment en apesanteur, au final, c'est peut-être pour me permettre de faire le bilan, d'assimiler cette expérience professionnellement et personnellement, avant de passer à la suite. Je suis comme dans un tunnel, avec une hâte certaine de découvrir ce qu'il y aura de l'autre côté ! Quelle chance finalement de tout recommencer à zéro, non ?
cette période vous apporte-t-elle une iddée plus précise de ce que vous voulez faire ou ne plus faire ? ce choix est-il motivé par un ras de bol, un ennui, une volonté d'instabilité, remise en question ? le risque est-il mesuré ? je pose souvent la question( pause) faire autre chose mais la réalité me ramene trop souvent à la raison
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