jeudi 11 février 2016

Sarah semble de l’optimisme et du positif !




Vous allez dire que je vous dis ça à chaque fois, mais quand je m’éloigne des mots, je regrette toujours que ça ait duré aussi longtemps. Le mois de janvier ayant été assez éprouvant, rythmé par les commémorations, j’en ai perdu le temps de me poser pour vous écrire, et je l’avoue aussi, parfois l’inspiration nécessaire à cet exercice. 

Pendant ces semaines, j’ai néanmoins vu un film qui m’a marqué de par sa beauté, sa poésie, sa majesté et sa sincérité : le goût des merveilles (oui avec un accent circonflexe, vous ne rêvez pas).
Dans ce film, le réalisateur prend le temps de nous montrer la beauté d’un champ, d’un coucher de soleil, mais aussi le plaisir simple de rire, de se retrouver, d’échanger.

Bien évidemment, le temps que je vous en parle, il n’est plus au cinéma mais il m’a amené à vous soumettre une réflexion que je me fais souvent : pourquoi ne parlons-nous que de l’horreur du monde ?

Pourquoi lorsque que quelqu’un nous dit « tu sais pas quoi ? », c’est toujours suivi d’une mauvaise nouvelle ?

Pourquoi la naissance d’un rhinocéros au zoo de Vincennes (je sais pas si ça existe, j’invente) ou le fait que Sophie Marceau et Cyril Lignac pourraient être en couple (si si, ça c’est vrai) sont les seules « bonnes » nouvelles qui se baladent sur la toile ?

Pourquoi parlons-nous des jeunes en difficulté et pas des jeunes qui réussissent ? ou des vieux d’ailleurs ?

Sans nier l’imperfection du monde, sans renoncer à vouloir le rendre meilleur, j’aimerais qu’on n’oublie pas de regarder sa beauté et ses parts de lumière. J’aimerais qu’on puisse parler de bonnes actions ou être optimiste sans passer pour un naïf ou un simplet.

Et si on essayait de s’attarder sur les choses qui adoucissent ; qui égayent, qui rassurent, qui élèvent, qui pérennisent, qui rassemblent, qui unissent plutôt que sur les choses qui griffent, qui piquent, qui tranchent, qui malmènent, qui séparent…

Justement, c’est parce que le monde est ce qu’il est, parfois (souvent) cruel, parfois (souvent) injuste, qu’il faut en apprécier ses cadeaux, son génie, sa magie.

Et si on peut y apporter notre pierre à l’édifice, et en rajouter un peu, de grâce, ne nous gênons pas pour le faire !

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