Vous allez dire que je vous dis
ça à chaque fois, mais quand je m’éloigne des mots, je regrette toujours que ça
ait duré aussi longtemps. Le mois de janvier ayant été assez éprouvant, rythmé
par les commémorations, j’en ai perdu le temps de me poser pour vous écrire, et
je l’avoue aussi, parfois l’inspiration nécessaire à cet exercice.
Pendant ces semaines, j’ai néanmoins
vu un film qui m’a marqué de par sa beauté, sa poésie, sa majesté et sa
sincérité : le goût des merveilles (oui avec un accent circonflexe, vous
ne rêvez pas).
Dans ce film, le réalisateur
prend le temps de nous montrer la beauté d’un champ, d’un coucher de soleil,
mais aussi le plaisir simple de rire, de se retrouver, d’échanger.
Bien évidemment, le temps que je
vous en parle, il n’est plus au cinéma mais il m’a amené à vous soumettre une réflexion
que je me fais souvent : pourquoi ne parlons-nous que de l’horreur du
monde ?
Pourquoi lorsque que quelqu’un
nous dit « tu sais pas quoi ? », c’est toujours suivi d’une
mauvaise nouvelle ?
Pourquoi la naissance d’un
rhinocéros au zoo de Vincennes (je sais pas si ça existe, j’invente) ou le fait
que Sophie Marceau et Cyril Lignac pourraient être en couple (si si, ça c’est
vrai) sont les seules « bonnes » nouvelles qui se baladent sur la
toile ?
Pourquoi parlons-nous des jeunes
en difficulté et pas des jeunes qui réussissent ? ou des vieux d’ailleurs ?
Sans nier l’imperfection du
monde, sans renoncer à vouloir le rendre meilleur, j’aimerais qu’on n’oublie
pas de regarder sa beauté et ses parts de lumière. J’aimerais qu’on puisse
parler de bonnes actions ou être optimiste sans passer pour un naïf ou un
simplet.
Et si on essayait de s’attarder sur les choses qui
adoucissent ; qui égayent, qui rassurent, qui élèvent, qui pérennisent,
qui rassemblent, qui unissent plutôt que sur les choses qui griffent, qui
piquent, qui tranchent, qui malmènent, qui séparent…
Justement, c’est parce que le
monde est ce qu’il est, parfois (souvent) cruel, parfois (souvent) injuste, qu’il
faut en apprécier ses cadeaux, son génie, sa magie.
Et si on peut y apporter notre
pierre à l’édifice, et en rajouter un peu, de grâce, ne nous gênons pas pour le
faire !
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