Ce matin dans
le métro, la cicatrice d'un monsieur, juste sous mes yeux, m'a soudainement
ramenée à la mienne. Celle que je cache soigneusement sous des bretelles épaisses
et des maillots de bain très spécifiques que je recherche avec détermination…
Et ça m’a alors
frappé : « mon cœur ne bat pas comme celui des autres »
Le mien a
besoin d’une assistance, en l’occurrence, pour ceux qui ne le savent pas, il
s’agit d’un pacemaker…
Les paroles
d’une chanson de Goldman me reviennent alors :
« Scénarisées, les histoires
d'amour
Tous les "jamais", les "juré", les "toujours"
Longue et semée d'embûches est la route
Du sacré sondage et du taux d'écoute
Psychiatrisées, l'amitié des romans
Celle des serments, des frères de sang
Les belles haines qui brûlaient le cœur
Contrôlées à travers un pacemaker »
Tous les "jamais", les "juré", les "toujours"
Longue et semée d'embûches est la route
Du sacré sondage et du taux d'écoute
Psychiatrisées, l'amitié des romans
Celle des serments, des frères de sang
Les belles haines qui brûlaient le cœur
Contrôlées à travers un pacemaker »
J’ai parfois l’impression qu’il parle de moi.